Le journaliste indépendant s’est attaqué à l’épineux sujet des violences policières depuis le mois de décembre. Grâce à Twitter, il a installé la petite phrase “allô, @Place_Beauvau ? c’est pour un signalement” dans ses messages. Signalement et dénonciation d’une répression qui devient massive, de la Loi Travail au mouvement des Gilets Jaunes.


Le temps du Festival International de Journalisme, Radio Parleur et Radio Campus France ont créé une radio éphémère sur le web et dans la région sur les ondes du 102.2 FM. Invité du festival, le journaliste David Dufresne s’est prêté au jeu de l’entretien lors de nos ateliers. Cinq débutant・e・s au micro, Augustin, Camille, Flavie, Mélanie et Tanguy, ont pu poser toutes leurs questions en direct.

Journaliste, réalisateur et écrivain, spécialiste de la culture underground, David Dufresne touche à des sujets délicats. Dans “Magasin Général”, il enquête auprès du groupe de Tarnac. Julien Coupat et son groupe sont alors pris dans les affres d’une starification militante fabriquée par le gouvernement Sarkozy, qui les érige en ennemis publics. Il participe à quelques projets un peu fous, l’expérience Anarchy des Nouvelles Écritures de France Télévision, des webdocumentaires comme Prison Valley, des films… la répression est un thème qui revient dans son travail, un parfum entêtant qui refuse de s’estomper.

Avec le mouvement des Gilets Jaunes, il reprend le fil d’une réflexion entamée voilà quelques années sur le maintien de l’ordre donc son livre “Maintien de l’ordre”. Au micro des journalistes d’un jour, il raconte. Comment les images de blessé・e・s l’ont peu à peu atteint, au point qu’il a dû prendre un peu de distance. Journaliste, David Dufresne s’intéresse aussi au cinéma, à la fiction… ses passions, journalistiques ou non il les cultive avec la même énergie. Un bel entretien à réécouter tout l’été.

Tout l’été, retrouvez les meilleurs moments de l’expérience journalistique et radiophonique de Couthures-sur-Radio, et les rediffusions des podcasts qui ont marqué l’année de Radio Parleur.