“La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse”, c’est l’article 34, sur l’IVG, inscrit dans la Constitution depuis le 8 mars dernier. Mais qu’en est-il réellement de l’accès à l’avortement ? Et quels enjeux derrière les termes utilisés ? En studio, Anaïs Perrin-Prévelle, directrice de l’association Outrans, et Bénédicte Paoli, membre du bureau confédéral du Planning Familial.


Dans cet épisode, nous reviendrons sur les questions d’accès à l’IVG pour toustes. Le Mouvement pour la libéralisation de l’avortement et de la contraception (MLAC), association crée en 1973, pratiquait des avortements clandestins, demandant leur légalisation. À travers des extraits d’un entretien avec Chantal Birman, ancienne militante du MLAC, Nous aborderons donc des questions telles que la reprise de l’IVG instrumentale par le corps médical après la loi Veil de 1975, le retour des sages-femmes dans cette pratique depuis le mois de décembre, les limites qui leur sont posées, et plus largement, le choix de faire famille, ou non.

Nos invité·es :

  • Anaïs Perrin-Prevelle, directrice de l’association Outrans.
  • Swann Bommier, membre du bureau confédéral du Planning Familial.
  • Chantal Birman, ancienne militante du Mouvement pour la libéralisation de l’avortement et de la contraception (MLAC)

Une émission produite, animée, et montée par Marie Leroy. Réalisation et mixage par Arthur Faraldi.


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L’inscription dans la Constitution de la liberté d’accéder à l’IVG, change-t-elle concrètement quelque chose sur le terrain ?

La France est le premier pays du monde à inscrire l’avortement dans sa Constitution. Il y a environ un mois, le Président de la République inaugurait la cérémonie de scellement de la loi constitutionnelle portant sur la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse.

Nous sommes allé·es dans un des centres du Planning Familial, à Paris et avons parlé avec les deux animatrices de prévention en santé sexuelle, Vaena et Camille, qui se battent au sein de l’association pour un accès facilité à l’IVG et sa détabouisation. C’est aussi le but du réseau REVHO, le premier réseau de santé intervenant dans le domaine de l’IVG. Selon sa présidente Sophie Gaudu, que vous entendrez dans ce reportage, il existe beaucoup des professionnel·les de santé souhaitent s’investir dans la pratique de l’avortement mais qu’il n’y a pas assez de postes, surtout dans les hôpitaux. 

Nous avons rencontré deux jeunes femmes qui ont récemment avorté et qui nous racontent leur expérience par rapport à la stigmatisation et la complexification de ce sujet dans notre société.


Un reportage réalisé et monté par Clarissa Hofmann. Mixage par Arthur Faraldi.