« Procès monstre », « procès historique », le 6 mai 2019 s’ouvrait le procès des suicides à France Télécom au tribunal correctionnel de Paris. Et si le schéma se répétait ailleurs ? Et si tous les employé.es des services publics avaient à craindre une privatisation à marche forcée ? Avec cette seconde émission, Radio Parleur et Bastamag vous plonge, un peu plus, au cœur de cette affaire.

Le procès France Telecom a commencé depuis plus d’un mois. « Un changement qui s’est imposé à l’entreprise », « une innovation nécessaire », « une restructuration positive », voilà les mots utilisés par les sept ex-dirigeants sur le banc des prévenus pour justifier les plans ACT et Next. Des plans visant à faire entrer la société de télécommunications « dans la modernité ». A quel prix ? Celui de 22 000 départs dans un climat de terreur managériale, où une trentaine de salarié.es se donnent la mort entre 2007 et 2009.

A la barre, les accusé·es défendent la nécessité de redresser un « bateau qui coule » après l’ouverture à la concurrence du service public d’Etat en 1997 puis la privatisation en 2004. « Faire des économies » : une justification qui n’est pas sans rappeler celles des directions de la SNCF, fragilisée par le pacte ferroviaire de juin 2018, ou de La Poste.

Réponses en plateau avec nos invité·es :

Première partie 

Deuxième partie

Cette émission, fruit d’une collaboration entre les rédactions de Radio Parleur et Basta !, est la deuxième d’une série de trois émissions consacrées au procès France Télécom, à la souffrance, à la maltraitance au travail, et aux privatisations. Retrouvez la première émission ici.

Une émission présentée par Laury-Anne Cholez de Radio Parleur avec Nolween Weiler de Bastamag. Chroniques : Prisca Da Costa, Guillaume Hubert, Scarlett Bain. Réalisation : Étienne Gratianette. Production : Tristan Goldbronn et Romane Salahun.