Les Gilets Jaunes ont investi le champs social depusi le 17 novembre 2018.

Gilets Jaunes : “Samedi, j’ai révolution”

Les mobilisations s’essoufflent et les chiffres de participation s’amenuisent. Mais malgré la peur et la fatigue, les “irréductibles” Gilets jaunes sont toujours là. Comment continuent-ils d’y croire ? Pourquoi ont-ils foi dans ce qu’on appelle le mouvement social ? N’ont-ils plus rien à perdre ? Qu’ont-ils à y gagner ? Du 17 novembre au 17 juin : plongée dans 7 mois de lutte.

Des gilets qui tiennent les ronds-points et le pavé. Au début de la mobilisation fluorescente en novembre 2018, les discours peinaient à caractériser celles et ceux qui forment le mouvement. Mais très vite, l’aspect inédit de ce qui se passait est apparu à tou.te.s.

“Je ne pense pas que le changement viendra pas les urnes. Je pense que le changement viendra par la rue.” Wahiba, 57 ans, Montreuil

Étudiantes en journalisme, à 20 et 22 ans, nous avons déjà fait pas mal de manifs. Depuis l’acte 2, nous parcourons donc Paris (presque) chaque samedi avec les Gilets jaunes. La solidarité, les violences policières, l’évolution des slogans, les paradoxes du mouvement, les rencontres, la peur … tout ça nous a donné envie d’en faire un documentaire.

Dans ce podcast, vous rencontrerez Alexandre, étudiant en sociologie à Paris, Monique, professeure à la retraite ex-soixante-huitarde et Wahiba, intérimaire dans la restauration à Montreuil. Déterminé.es, les trois Gilets jaunes se mobilisent depuis le 17 novembre et racontent leurs rencontres, leurs joies et leurs colères.

Un podcast de Zoé Pinet et Louise Bugier. Photo de Une : Sylvain Lefeuvre pour Radio Parleur.

Nous remercions particulièrement Karine Le Loët, Aline Leclerc et Olivier Minot pour leur aide. Et aussi bien sûr Alexandre, Monique et Wahiba, et la Fanfare Invisible.

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