On parle de plusieurs milliers de personnes. Elles ont quitté leur pays pour un rêve, celui d’une vie meilleure. À leur arrivé en France, ces exilé·es obtiennent quelques droits, souvent bafoués, et s’embarquent, parfois, dans une kafkaïenne procédure d’asile. Le tout dans des conditions de vies indignes. Une réalité encore accentuée par le coronavirus. Dans ce nouvel épisode de votre émission hebdomadaire du confinement, on vous propose un point sur la situation des exilés avec ceux et celles qui s’engagent pour les défendre et les soutenir.
Invité :
- Yann Manzi, co-fondateur de l’association Utopia 56 qui intervient dans plusieurs communes de France, particulièrement à Calais et Paris.
“Accueil de merde”. C’est le message inscrit par des militant·es sur les murs de plusieurs ministères durant l’automne 2019. Un cri d’alarme pour dénoncer la politique mise en place par l’État français depuis plusieurs années. Dans cet entretien avec Yann Manzi, on vous emmène à Calais (62) où plus d’un millier d’exilé·es sont aujourd’hui bloqué·es. Iels attendent un hypothétique passage illégal au Royaume-Uni.
Sur le même thème : Écoutez notre émission à Saint-Denis sur les luttes dans les quartiers populaires.
Nous sommes aussi à Paris (75), porte de la Chapelle où la faim menace de nombreuses personnes exilées. Une réalité intimement liée avec la situation à la frontière gréco-turque, pourtant à plusieurs milliers de kilomètres de Calais. Le 8 avril 2020, pour le premier épisode de ce podcast hebdomadaire, nous évoquions la situation sur l’île de Lesbos. Cette entretien marque la suite de nos réflexions menées depuis le début du confinement sur le sujet des exilés et la responsabilité des états européens.
Une émission produite et présentée par Martin Bodrero.
Pour aller plus loin : Écoutez notre reportage exclusif, “Dans les Alpes, maraude aux confins du pays des droits de l’Homme”.
Photographie de une : Expulsion des exilé·es dans le quartier de La Villette à Paris en août 2019. Léo Lefrançois pour Radio Parleur.