C’est l’une des conséquences de cette pandémie de coronavirus : le revirement de la politique économique française. Il y a un an, il n’y avait  “pas d’argent magique”. Aujourd’hui, l’État mobilise 110 milliards d’euros pour sauver notre économie. Jusqu’à quand ce nouveau cap, opposé à la doctrine du candidat Macron, peut-il se maintenir ? A qui profite ce renflouage général ? Peut-il aboutir à un retour de l’austérité et des politiques néolibérales ? On en débat avec nos invitées, dans ce nouvel épisode de votre émission hebdomadaire du confinement.

Invitées : 

  • Anne Eydoux, économiste, maîtresse de conférences au Centre national des Arts et Métiers (CNAM), chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET). Ses travaux portent sur le chômage, l’emploi, les politiques de l’emploi, les politiques sociales et les inégalités entre les femmes et les hommes. Elle est membre du cercle de réflexion : les Économistes Atterrés. Elle a publié une note sur la pandémie de coronavirus et la politique économique française : “intervention publique en temps de crise, l’impossible redevient pensable”.
  • Nathalie Coutinet est économiste à l’Université Paris 13 et chercheuse au Centre d’économie de Paris Nord. Spécialisée en économie industrielle, elle travaille sur les politiques publiques de santé en Europe. Elle aussi est membre des Économistes Atterrés.

Les Économistes Atterrés se sont fait connaître à l’automne 2010 en publiant un Manifeste d’économistes atterrés, dans lequel ils font une présentation critique de dix postulats qui continuent à inspirer chaque jour les décisions des pouvoirs publics partout en Europe, malgré les cinglants démentis apportés par la crise financière et ses suites et face auxquels ils mettaient en débat vingt-deux contre-propositions. (Source : site du collectif)

Une émission produite et présentée par Martin Bodrero.

Pour aller plus loin : Retrouvez l’épisode précédent du podcast du confinement : Pour les exilé·es, un « accueil de merde » aggravé par l’épidémie

Photographie de une : Usine Ascoval de Valenciennes. Crédit photo: DR/Syndicat CGT