Ils sont plus de 100 000 selon les autorités. Venus du monde entier pour affirmer leur opposition à la politique prônée par les vingt pays les plus industrialisés de la planète, les opposants anti-G20 enchaînent les manifestations et blocages dans tout Hambourg. Radio Parleur vous fait vivre cette mobilisation au cœur des rues et des places de la seconde ville d’Allemagne.

Radio Parleur a suivi les manifestations des opposants au G20. Au coeur de “Welcome To Hell”, organisée jeudi 6 juillet au Fischmarkt de Hambourg, qui a réuni près de 12 000 personnes. On y a rencontré Ener, particulièrement énervé contre les leaders du G20, qu’il estime responsables de tous les maux de la planète. Nous avons également échangé avec Hazi, membre d’un groupe de Batucada, qui préfère manifester en musique plutôt que d’être masqué.
le lendemain vendredi 7 juillet, nous avons joué au chat et à la souris avec les militants qui voulaient bloquer les convois officiels autour de la zone rouge. Une jeune Belge estime que ces blocages sont assez “bordéliques” et a eu bien du mal à retrouver ses camarades dans la ville. Un peu plus loin, certains militants prenaient un peu de repos dans un lieu culturel alternatif emblématique de la ville, le Gängeviertel, qui leur offre un endroit au calme pour manger un morceau, se soigner et surtout faire une pause loin des violences, des gaz et des canons à eau.
Enfin, nous avons passé beaucoup de temps au stade du FC Santk Pauli, le club de football anti-fasciste de Hambourg. Non pas pour assister à des matchs, mais pour rencontrer des militants lors des conférences organisées au média center alternatif, hébergé dans les tribunes. Nous avons échangé avec Connor Beaton, un activiste écossais, qui estime que le G20 est un excellent moyen pour diffuser les bonnes pratiques de lutte et tisser des liens avec des militants du monde entier.