Ce samedi 8 octobre entre 12 500 et 40 000 personnes venues de toute la France et parfois de Suisse, d’Allemagne et d’Italie, pour la plupart munies de bâtons, ont défilé sur la Zone à Défendre, à une quinzaine de kilomètres au nord de Nantes. De quoi affermir le moral des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, déjà fortement mobilisés à plusieurs reprises cette année et pas découragés devant la consultation locale organisée par le gouvernement le 26 juin dernier. 

Ce samedi 8 octobre entre 12 500 et 40 000 personnes venues de toute la France et parfois de Suisse, d’Allemagne et d’Italie, pour la plupart munies de bâtons, ont défilé sur la Zone à Défendre, à une quinzaine de kilomètres au nord de Nantes. De quoi affermir le moral des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, déjà fortement mobilisés à plusieurs reprises cette année et pas découragés devant la consultation locale organisée par le gouvernement le 26 juin dernier.

Partis depuis des points de départ différents : les Ardillières au Nord, Rohanne au Sud et le Pré Failly à l’Ouest, les trois cortèges se sont élancés à 10h à travers les petits chemins du bocage et sous un frais soleil d’automne, avant de converger vers le champs de Bellevue.

En cour de route, Ils ont participé au montage de deux hangars en bois ; les hangars de “l’avenir” et de “la défense”, qui serviront pour l’un à un atelier de menuiserie, pour l’autre, à l’accueil des soutiens venus en cas d’opération d’évacuation par la police.

En compagnie de milliers d’autres marcheurs, Radio Parleur est parti depuis les Ardillières au petit matin et a convergé avec eux jusqu’à l’aire centrale d’arrivée à Bellevue. L’occasion pour nos reporters de tâter le pouls de la mobilisation anti-aéroport et d’en savoir un peu plus sur les craintes et les espérances que partagent les opposants quand à l’avenir de la Zone À Défendre.

Radio Parleur vous livre ici un aperçu sonore de cette marche de près de quatre kilomètres, en compagnie des opposants au projet d’Aéroport.

Un reportage de Tristan Goldbronn.