Comment libérer la parole autour des violences sexistes et sexuelles ? Comment mettre un terme à l’impunité des agresseurs ? Isabelle Attard nous répond à l’occasion du salon “Des livres et l’alerte” qui se tenait à la Maison des métallos à Paris le 17 novembre 2018.
À la sortie d’une table ronde où elle intervenait sur le thème “violences sexuelles : libérer la parole”, Isabelle Attard exprime à notre micro l’importance de l’implication des hommes dans le mouvement : “Il faut sortir de la complicité passive qui fait progresser le mal.” Riche de son expérience de députée, elle témoigne également de la difficulté à faire bouger nos élu·e·s sur ces questions. Comment se mobiliser donc ” pour mettre fin au sexisme sous toutes ses formes ?” Pour Isabelle Attard, il est nécessaire de “se regrouper” pour se battre contre les violences faites aux femmes. L’ex-membre d’EELV pointe, au-delà des marches organisées, la nécessité “d’actions plus fortes et directes”. Quel type d’actions ? “Une occupation de bureaux au ministère de Marlène Schiappa” lance-t-elle avec légèreté, avant d’évoquer les mobilisations et soutiens apportés aux femmes lors de procès comme le procès Georges Tron (ex-secrétaire d’Etat et maire de Draveil acquitté en octobre dernier suite à son procès pour viol en réunion et agression sexuelle).
Comment bien réagir lorsqu’on est témoin de harcèlement ou d’agression sexuelle ? Cette planche de BD, extraite du tumblr “Projet Crocodiles” de Juliette Boutant et Thomas Mathieu, donne des conseils simples mais indispensables pour briser le silence et mettre un terme à l’impunité des agresseurs.