Les manifestant·es ne sont plus simplement dans la rue contre la réforme des retraites. Le déni de démocratie, après l’usage de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter la réforme sans vote, a catalysé les colères. Dans les cortèges parisiens des 23 et 28 mars, qu’en disent celleux qui manifestent, de jour comme de nuit ?

 L’équipe de Radio Parleur était mobilisée les 23 et 28 mars pour tendre le micro à celleux qui continue de battre le pavé, syndiqué·es, député·es, où anonymes. À les entendre, on se demande bien sur quoi reposent les certitudes d’Emmanuel Macron et de son gouvernement sur le maintien de cette réforme. Vous entendrez dans ce best-off de ces témoignages les personnes qui n’ont que si peu eu la parole sur les chaînes d’info en continu. Sur les radios du service public. Dans les journaux nationaux.


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Le déni de démocratie catalyse la colère pour défendre les retraites

Après ce qui s’est passé à Sainte-Soline, on a peur. Mais pas assez pour ne pas venir en manif“, explique Marie, étudiante à l’EHESS. “Le premier soir place de la Concorde a changé mon rapport à la police, et à l’Etat. Je ne peux plus croire à cette pseudo-démocratie parlementaire qu’on nous a vendu.” La semaine d’avant, une aide-soignante ne disait pas autre chose. “Macron a montré à Le Pen comment utiliser notre Constitution pour faire passer n’importe quoi. Ça m’inquiète beaucoup.

Merci à toute l’équipe Parleur mobilisée sur les lives, Nina Nowak, Erin Rivaloan-Cochet, Sophie Lehouelleur, Tanguy Oudoire, Luna Beaudoin-Goujon, Violette Voldoire. Identité sonore : Etienne Gratianette.

 

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