L’impérialisme, l’internationalisme… des notions qui sentent les vide-greniers aux babioles soviétiques ? Si c’est ce que vous croyez, détrompez-vous. Aujourd’hui, Penser les luttes vous emmène à Montreuil, dans un événement qui rassemble des militant·es du monde entier. Partage de savoirs et de tactiques, au festival Les Peuples Veulent, on vous propose de construire un nouvel internationalisme par le bas.

L’internationalisme, un terme qui semble tout droit sorti d’un congrès du Parti Communiste au siècle dernier. Pourtant, au sein du festival “Les Peuples Veulent”, pensé par la cantine syrienne de Montreuil, on se pose d’autres questions. Comment faire en sorte que les révolutions populaires parlent pour elles-mêmes, sans éveiller le soupçon d’une manipulation de l’étranger ?

Quand la géopolitique empêche les révolutions de parler pour elles-mêmes

Quel que soit le point de départ des mouvements populaires, de Hong Kong à la Syrie, du Liban à l’Iran et jusqu’en Amérique du Sud, il est parfois ardu de ne pas être pris dans des discours géopolitiques. Un enjeu de dépolitisation des luttes, et qui peut les affaiblir. Ou servir de prétexte à interpeller des militant·es, considérés, comme à Hong Kong, comme à la solde de l’impérialisme américain.


Sur le même thème : L’internationale féministe, avec Véronica Gago


L’internationalisme des peuples, pensé comme anti-capitaliste, fonde un courant de solidarité entre militant·es. Sur les tactiques policières par exemple, avec des conseils très concrets pour se protéger des gaz lacrymogènes, préserver son anonymat, monter des legal team… en allant un cran plus loin, l’objectif de ces rencontres est aussi de partager des expériences politiques, démocratiques, ou auto-gestionnaires inspirantes.

Nos invité·es :

  • Joey Ayoub, activiste, chercheur et écrivain libanais
  • Caì, syndicaliste et militant chinois
  • Fahrad, activiste iranien, membre du Collectif 98

Un podcast présenté et produit par Violette Voldoire et Pierre-Louis Colin. Réalisation : Swann Blanchet. Mixage : Etienne Gratianette . Identité sonore : Etienne Gratianette (musique/création). 

Remerciements chaleureux au Festival les Peuples Veulent, et tout particulièrement à Léone Laali pour son idée originale et son aide précieuse à la production de cette émission.