Cette année, la journée internationale des droits des femmes semble se placer sous le signe de la lutte contre la culture du viol. Samedi 6 mars, des étudiant·es ont défilé dans Paris. Prolongeant le mouvement #SciencesPorcs, la colère des victimes face au déni et aux violences sexistes s’est étalée en lettres de feu. Lundi 8 mars, nombreux aussi étaient les messages dénonçant l’impunité des agresseurs. Portfolio de ces deux jours dans la rue.
Le photographe indépendant Nabil Izdar a suivi ces deux journées de mobilisation pour Radio Parleur.
Samedi 6 mars : rassemblement étudiant contre la culture du viol
Elles et ils étaient plusieurs centaines à Paris, à défiler près du Panthéon, non loin de SciencesPo Paris. Un cortège étudiant, aux accents queer et antifasciste. En effet, l’école de la rue Saint Guillaume est au cœur d’un scandale suite à l’affaire Duhamel. Son directeur, Frédéric Mion a récemment démissionné après qu’une enquête interne a démontré qu’il avait connaissance des accusations concernant le directeur de la Fédération Nationale des Sciences Politiques.
Lundi 8 mars : colère et rage contre l’impunité
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans toute la France. Des sage-femmes en lutte, des femmes de chambre victorieuses, et un cortège de tête fourni et pluriel à Paris… les messages de colère contre les violences faites aux femmes ont peuplé les différents cortèges.