Samedi 17 octobre se tenait à Paris la dernière étape de la Marche des Solidarités. Parti·es de plusieurs grandes villes (Marseille, Lyon, Toulouse, …), les sans-papiers et leurs soutiens convergeaient depuis le 9 octobre vers Paris.  Les revendications portent sur davantage de droits, à commencer par la régularisation sans condition de toutes les personnes sans-papiers. Radio Parleur y était pour enregistrer le dernier épisode de votre podcast Penser les luttes.

Nos invités :

  • Anzoumane Sissoko, porte-parole de la Coordination des Sans-Papiers 75 (Paris).
  • Mody et Hamad Siby, qui font partie de la Coordination des Sans-Papiers de Montreuil et qui logent au Foyer Bara.

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De nombreuses personnes sont rassemblées pour la Marche des Solidarité, samedi 17 octobre. Parti·es de Montreuil ou de la porte de la Chapelle, les manifestant·es convergent vers la place de la République. Cette manifestation, organisée par de nombreux collectifs est le troisième acte d’une année de lutte pour les sans-papiers. Une première marche s’est déroulée le 30 mai à la sortie du confinement, et la suivante a eu lieu au mois de juin. Les associations de soutien à la cause ont répondu en nombre à l’appel national. Les personnes sans-papiers se sont aussi organisées en région, pour élaborer un parcours sur tout le territoire. Cette marche s’inspire de la marche pour l’égalité de 1983, surnommée à l’époque marche des Beurs.

Les revendications sont simples : fermeture des Centres de Rétention Administrative, régularisation de tous les sans-papiers et des logements dignes et décents. Des demandes claires, qui ne sont pas nouvelles. Le but de cette grande manifestation : arriver à l’Élysée. Pour Anzoumane Sissoko, il n’y pas “d’autre interlocuteur que le président de la République”. Il renchérit : “la question des sans-papiers n’est pas une question de police, mais c’est une question politique”.

Une émission produite par Sophie Peroy-Gay, animée et réalisée par Violette Voldoire.

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