Le procès Tarnac s’ouvre aujourd’hui, près de dix ans après des faits présumés de sabotage qui n’ont pas fait de victime. Julien Coupat et Yildune Lévy et six autres militants comparaissent jusqu’au 30 mars au TGI de Paris . « L’affaire Tarnac » c’est surtout dix ans d’enquêtes, de procédures sans fin et de fantasmes anarcho-gauchisants. Alors que le procès devrait durer deux semaines, retour sur la chronologie des faits.

Portrait de Julien Coupat, l’un des prévenus du procès qui s’ouvre aujourd’hui. Photographie : Thierry Ehrmann/Flickr

Pendant les deux semaines au cours desquelles il se déroulera, Radio Parleur suivra ce procès qui renferme des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques, de pages de procédures, pour ce qui ressemble à s’y méprendre à un fiasco policier, judiciaire et politique.

LES FAITS :

Huit militants comparaissent à partir de mardi devant le tribunal de grande instance de Paris, dix ans après les faits présumés, pour la dégradation d’une ligne ferroviaire et des manifestations violentes. Les accusés réfutent en bloc, et dénoncent un procès politique. La défense conteste le déroulement de l’enquête et les méthodes d’investigation. Le procès devrait durer jusqu’au 30 mars.

LA CHRONOLOGIE :

L’histoire commence en 2008, une froide nuit de novembre. Pour les ami.e.s du village de Tarnac, qui écrivent collectivement des textes politiques avec Tiqqun, elle commence bien avant. Leur mise sous surveillance remonte au moins à quelques mois avant le sabotage d’une ligne SNCF de Seine-et-Marne.