Pointée du doigt et même décriée, la réunion en non-mixité est souvent incomprise d’un public écarté des milieux militants politisés. Pourtant, celles et ceux qui la pratiquent revendiquent le fait que c’est un passage nécessaire pour libérer la parole et constituer un contre-discours solide et cohérent. Nelly Quemener, sociologue et maître de conférence en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris III, étudie la représentation des minorités dans les médias grand public et clarifie pour Radio Parleur les contours de cette pratique et sa fonction pour les groupes minoritaires qui s’organisent.