C’était Il y a 10 jour, un lundi pluvieux. A l’initiative de l’association les efFRONTé-e-s et du Collectif National des Droits des Femmes, quelques centaines de militantes et de militants se sont réunis sur la place de la République à Paris. Quelques semaines plus tôt, le média féministe Les Glorieuses avaient calculé la date exacte à partir de laquelle les femmes travaillent bénévolement. C’était ce 7 novembre, c’était à 16h34 et Radio Parleur y était.

“Les bonnes poires travaillent pour des prunes”

Des gens qui échangent entre eux , un micro qui passe d’une main gantée à l’autre dans ce froid qui annonce l’hiver. Place de la République, ces scènes font maintenant toujours penser à Nuit Debout. C’est vrai qu’il y a quelque chose des rassemblement du printemps dernier dans ce rassemblement pour l’égalité femmes-hommes. Chiffrage des injustices salariales, propositions politiques concrètes, violences sexistes au travail, témoignages personnels, ce rassemblement pré-élection présidentielle n’a pas accueilli uniquement des militant-e-s. Radio Parleur est allée à la rencontre de ces citoyennes venues dénoncer les inégalités salariales et professionnelles.

Des femmes et des hommes de toutes générations étaient présents dans une ambiance paisible. Grâce à du matériel prêté par des membres de la commission Femmes (“Femmes” ou “Féministes” ?) de Nuit Debout, une petite agora s’est improvisée.

Les forces de l’ordre n’avaient pas fait le déplacement. On a,par contre, pu apercevoir quelques élus écologistes et de gauche, ainsi des militantes de la CGT. La convergence des luttes a été effective, en témoigne les paroles de soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes ou à la caissière Ayele, licenciée de son poste dans un magasin “« O’Marché Frais » de la Courneuve suite à une fausse couche. Après 2 heures de discussion tout le monde s’est éparpillé. Rendez vous est donné sur Radio Parleur au prochain rassemblement pour défendre les luttes des femmes.

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Photos : Charlotte Mongibeaux

Reportage de Charlotte Mongibeaux et Guillaume Hubert.