La lutte des classes est-elle un concept pertinent pour écrire l’histoire et comprendre l’actualité ? Comment écrire et transmettre une histoire “populaire” ? L’historienne Mathilde Larrère et son confrère Gerard Noiriel proposent des réponses à ces questions dans cette conférence enregistrée à la Maison de la Citoyenneté de la Courneuve. Un échange riche sur le travail des historien.ne.s mais aussi sur l’engagement politique des intellectuel.le.s.
Cette conférence a été organisée à la maison de la citoyenneté de La Courneuve dans le cadre du cycle “Actualité de l’histoire” et animée par Tangui Perron, chargé du Patrimoine pour l’association Périphérie.
Mathilde Larrère est historienne, spécialiste des mouvements révolutionnaires et du maintien de l’ordre. Elle est très active sur twitter avec des threads historiques particulièrement pédagogiques. Son dernier ouvrage est d’ailleurs tiré de son travail de transmission de l’histoire des révolutions qu’elle mène sur ce réseau social. Il se nomme Il était une fois les révolutions et il a été publié aux éditions Du Détour. Elle est aussi co-autrice avec Laurence De Cock du livre l’histoire comme émancipation aux éditions Agone.
Gérard Noiriel est historien. Il est l’un des pionniers de l’histoire de l’immigration en France. Il s’est également intéressé à l’histoire de la classe ouvrière. Il est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Son dernier ouvrage Le venin dans la plume, Edouard Drumont, Eric Zemmour et la part sombre de la république, est disponible aux éditions La Découverte.
Photographie de une : Sortie de l’usine Usinor à Herserange en 1979 par André Lejarre.
Une captation réalisée par Martin Bodrero
- 10
- 5
- 3
La production de ce sujet a nécessité :
Parleur sur le pont
L’info indépendante a un coût, soutenez-nous