Précarisé, privatisé, cela fait déjà plusieurs années que la colère gronde dans le monde de l’université. Ce mercredi 22 juillet, la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), passe devant le conseil des ministres. Pour comprendre la mobilisation contre cette nouvelle réforme, réécoutez notre émission enregistrée en mars dernier sur Radio Parleur.

Nos invité・es :

Premier plateau : La LPPR, quèsaco ?

  • Isabelle Clair, sociologue des questions de genre, chargée de recherche au CNRS, SNTRS CGT
  • Aurélia Michel, maîtresse de conférence en Histoire de l’Amérique latine à l’université Paris Diderot
  • Francesca Sanna, doctorante en Histoire à l’université Paris Diderot avec vacation d’enseignement
  • Fanny Cardin, doctorante contractuelle en Lettres Modernes et Cinéma à l’Université Paris Diderot
  • Victor Moisan, bibliothécaire, personnel BIATSS

Deuxième plateau : Comment la combattre ?

  • Marie Davidoux, doctorante contractuelle en lettres à l’université Paris Diderot
  • Sarah Bonnefond, bibliothécaire et co-secrétaire CGT de l’Université Paris Diderot
  • Cécile Canut, professeure des universités en Sciences du langage à l’université Paris Descartes
  • Samuel Hayat, chercheur en sciences politiques au CNRS à Lille comité de mobilisation “Fac et labo en lutte”

Depuis début janvier 2020, le milieu étudiant et universitaire s’organise dans le cadre de l’opposition à la réforme des retraites. « Contre la marchandisation des savoirs, nous voulons un véritable service public d’enseignement et de recherche, intégré à une éducation publique de qualité de la maternelle à l’université » réaffirme la motion adoptée par la première coordination nationale des « facs et labos en lutte » réunie à la bourse du travail de Saint-Denis, les 1er et 2 février.
 
Précarité étudiante, opposition à Parcoursup’, augmentation des frais d’inscriptions pour les étudiant.es étranger.ères, réforme de la formation des enseignant·es, la colère se concentre à présent autour du projet de Loi de Programmation Plurianuelle de la Recherche (LPPR).

 
nos invité・es :   Premier plateau : La LPPR, quèsaco ?  Isabelle Clair, sociologue des questions de genre, chargée de recherche au CNRS, SNTRS CGT Aurélia Michel, maîtresse de conférence en Histoire de l’Amérique latine à l'université Paris Diderot Francesca Sanna, doctorante en Histoire à l'université Paris Diderot avec vacation d’enseignement Fanny Cardin, doctorante contractuelle en Lettres Modernes et Cinéma à l'Université Paris Diderot Victor Moisan, bibliothécaire, personnel BIATSS  Deuxième plateau : Comment la combattre ?  Marie Davidoux, doctorante contractuelle en lettres à l'université Paris Diderot Sarah Bonnefond, bibliothécaire et co-secrétaire CGT de l'Université Paris Diderot Cécile Canut, professeure des universités en Sciences du langage à l'université Paris Descartes Samuel Hayat, chercheur en sciences politiques au CNRS à Lille comité de mobilisation "Fac et labo en lutte"
Cortège de la manifestation Facs et labos en lutte en direction de la Sorbonne le 5 mars 2020 à Paris. Photographie : Gary Libot pour Radio Parleur.

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Annoncée au départ comme une promesse de financement pour un secteur en difficulté, la future loi de de programmation de la recherche fait débat, alors même que le gouvernement n’en a pas encore dévoilé le contenu précis. Les objectifs affichés, l’attractivité de l’université française à l’étranger et l’amélioration des carrières des chercheur·ses, s’inscrivent dans la lignée des précédentes réformes qui ont bousculé le monde universitaire. Le directeur du CNRS Antoine Petit, évoquait en décembre 2019 une “loi darwinienne” qui transformerait les projets de recherche en “CDI de projets“. C’est dans ce contexte de profonde transformation que les travailleur·ses précaires de l’université, les enseignant·es-chercheur·es et les collectifs étudiants appellent à la grève.

 Une émission animée par Sophie Peroy-Gay et Violette Voldoire. Production : Tristan Goldbronn. Photo de Une : Gary Libot pour Radio Parleur.