Poursuivi pour « rébellion » après une action non violente au siège d’En Marche dans le but de promouvoir l’interdiction de l’arme nucléaire, le militant Rémi Filliau doit être jugé ce vendredi 15 juin 2018. Mise en ligne par des militants, une vidéo de l’action semble pourtant contredire la version du policier. Rémi Filliau risque jusqu’à 15 000€ d’amende et un an de prison.
Une action pour promouvoir l’interdiction de l’arme nucléaire
Mardi 8 août 2017, 11h53 : avec une quinzaine de militants déguisés en clowns, Rémi FIlliau vient de s’inviter au siège de la « République en marche. Objectif : dénoncer le refus par le Président Macron d’engager la France sur la voie du désarmement nucléaire. En juillet dernier à l’ONU, 122 pays sur 192 ont en effet décidé d’adopter un Traité d’interdiction complète des armes nucléaires sur le modèle des deux Traités d’interdiction des armes chimiques et à sous-munition. Suite à cette action, le militant est poursuivi pour « rébellion » par un policier. Rémi Filliau sera jugé au tribunal de Grande instance de Paris ce vendredi 15 juin 2018 à 9h à la 28ème Chambre, il risque jusqu’à 15 000€ d’amende et un an de prison.
Parole du policier contre parole du manifestant
Diffusée par l’Alter JT, une vidéo est mise en avant par les militants pour contredire la version du policier. On y voit un policier procéder à une interpellation de Rémi Filliau sans que celui-ci n’oppose de résistance.