La Cour de cassation s’est penchée sur l’affaire de Vincenzo Vecchi, le mardi 11 octobre et sa décision sera rendue le 29 novembre prochain.

Vicenzo Vecchi, militant italien, est réfugié en France. La justice italienne le réclame, pour lui faire exécuter une lourde peine de prison après les violences anti-G8 à Gênes en 2001.

Violences dont Vicenzo Vecchi n’est pas directement l’auteur, mais il lui a suffi d’être arrêté à l’époque dans un groupe de militant.es pour risquer aujourd’hui 12 ans de prison.
La loi italienne incriminée, entérinée par Mussolini, permet de sanctionner la seule présence en manifestation.

Le comité de soutien de Vicenzo Vecchi, qui l’accompagne dans son calvaire judiciaire depuis de nombreuses années, était présent devant la Cour de cassation le 11 octobre 2022, jour de l’audience.

La décision de la Cour de cassation pourrait être décisive quant au sort des militant·es étrangèr·es en France. Si la juridiction française accepte l’extradition de Vicenzo Vecchi, n’importe quel militant·e ayant commis des actes considérés comme des crimes dans son pays pourra être expulsé·e, y compris pour des motifs politiques.