Au salon du livre et de la presse d’écologie, un thème important s’est invité. L’extractivisme, comprenez la propension irrationnelle à creuser les sols, à décapiter les montagnes, à raser les forêts pour racler les minéraux. Phénomène inquiétant, il est aussi de plus en plus médiatisé. Retrouvez dans “Extractivisme, l’envers de la mine” tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.
Face à l’extractivisme forcené, que faire ? L’ouverture de mines « made in France », respectant les normes environnementales françaises, est-elle une alternative crédible à l’exploitation des mines des pays du Sud ? Que penser du concept de « mine responsable » défendue par le gouvernement ? Une solution durable ne réside-t-elle pas, en définitive, dans une décroissance de notre consommation de ressources naturelles – et, en premier lieu, de minerais et de métal – et d’énergie ?
Retrouvez en intégralité la table-ronde du dimanche 14 octobre 2018, lors de la 16ème édition du Festival du livre et de la presse d’écologie.
Table ronde en partenariat avec Sciences critiques avec :
- Nicolas Sersiron, ancien président du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde et auteur de Dette et extractivisme : la résistible ascension d’un duo destructeur (Utopia, 2014)
- Anna Bednik, journaliste et auteure de Extractivisme : exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances (Le passager clandestin, 2016)
- Mathieu Brier, membre de la Revue itinérante d’enquête et de critique sociale Z et co-auteur de Mauvaises mines. Combattre l’industrie minière en France et dans le monde (Les Ami-e-s de Clark Kent, 2018)
animée par Anthony Laurent, journaliste chez Sciences critiques.
Crédits photos : Festival du livre et de la presse d’écologie