Le jeudi 10 novembre, une troisième journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle était organisée par les syndicats.

Le ministère de l’Intérieur a recensé 30 400 manifestants en France, la CGT 100 000…

Derrière la bataille de chiffres, la question des salaires ne fait pour l’instant l’objet d’aucune négociation globale avec le gouvernement, or il n’y a pas un jour sans une grève ou un mouvement social revendiquant une augmentation des salaires.

Le mouvement pour l’augmentation des salaires connaît des journées de mobilisation, mais surtout des grèves dans tous les secteurs, partout sur le territoire. De Zara à GRDF, en passant par les manutentionnaires de l’aéroport du Bourget, les salarié·es réclament partout des hausses de salaire pour compenser l’augmentation des prix et exiger un meilleur partage des richesses.

La RATP était particulièrement mobilisée le 10 novembre. L’augmentation des salaires est un enjeu majeur, mais derrière celui-ci la question des recrutements est très prégnante. Confrontée à une pénurie de chauffeurs de bus et à des conditions de travail de plus en plus difficile dans l’ensemble de la régie parisienne, les salarié·es de la RATP exigent un réel effort de la nouvelle direction. Depuis sa nomination mi-novembre, Jean Castex a annoncé qu’il ouvrirait des négociations en ce sens en décembre.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Radio Parleur (@radioparleur)

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Radio Parleur (@radioparleur)